Les Concerts du dimanche présentent la FanfareduLoup et l'Ensemble Variante
Sophie Le Meillour, création visuelle
Adaptation des Tableaux d’une exposition de M. Moussorgski
À la vue d’une exposition en hommage à son ami Viktor Hartmann disparu quelques mois plus tôt, Moussorgski s’exclame : « des sons et des idées sont suspendus en l’air, je suis en train de les absorber et tout cela déborde, et je peux à peine griffonner sur le papier ». Il s’agit dès le départ d’une œuvre qui le dépasse et lui échappe. Et ce n’est que le début ! On ne compte plus aujourd’hui le nombre de versions et d’arrangements des Tableaux, allant du grand orchestre au trio de rock progressif. Initialement, des impressions visuelles ont inspiré la musique. La logique s’inverse ici : c’est la pièce arrangée pour la FanfareduLoup et l’Ensemble Variante qui va inspirer l’artiste Sophie Le Meillour à créer l’habillage visuel de cette nouvelle version des fameux Tableaux.
Et n'oubliez pas, la Ville de Genève et les tpg s'unissent pour participer à l'achat de votre billet combiné "concert + transports publics"__.
En choisissant ce nouveau tarif, vous bénéficiez de la libre circulation deux heues avant le début du concert et jusqu'à la fin des services, en zone 10.
Les Concerts du dimanche présentent l'Orchestre de Chambre de Genève et Glass Marcano
Glass Marcano, direction
Johannes Brahms Variations sur un thème de Haydn
Maurice Ravel Tombeau de Couperin
Maurice Ravel Pavane pour une infante défunte
Miguel Vicente Garrido Chocoanita
De la surface aux profondeurs, Glass Marcano n’a pas d’équivalent. Elle le dit sans ambages : « je viens du Venezuela, je suis une femme, je suis noire », avant d’ajouter « c’est super cool ! », révélant un peu de ce qui fait d’elle l’un des coups de cœur les plus forts de l’Orchestre de Chambre de Genève ces dernières années, : un enthousiasme renversant, communicatif, réjouissant. Révélée au concours la Maestria en 2020 après une arrivée en France rocambolesque et deux nuits sans sommeil, Glass Marcano n’ordonne rien, elle inspire, avec une corporalité sans pareille. Si la joie finit toujours par l’emporter, ce concert s’inscrit sous le signe de la tendresse et de la délicatesse de ces grands orchestrateurs qu’ont été Brahms et Ravel, et l’intime mélancolie de Miguel Vicente Garrido.
Concert Relax
Les Concerts du dimanche proposent une sortie Relax pour ce concert. La mesure Relax a pour but de créer un environnement bienveillant où chacun et chacune peut exister tel-le qu’il ou elle est. Elle est destinée aux personnes en situation de handicap et/ou ayant besoin d’un accueil approprié, et propose un environnement d’écoute adapté pour les personnes anxieuses.
Les Concerts du dimanche présentent l'Orchestre Frank Martin
Zoe Zeniodi, direction
Elodie Fondacci, conteuse
Clémence Tilquin, soprano
Maria Warenberg, mezzo-soprano
Karis Tucker, alto
Jason Bridges, tenor
Frank Martin Le Conte de Cendrillon
Voilà une pièce qui, dans un contexte plus favorable (elle est créée en 1942), aurait rencontré un tout autre succès tant elle s’adresse à la fois à l’enfant et à l’adulte. Avec la palette sonore de son langage lentement maturé, Frank Martin y fait apparaître les dimensions les plus contradictoires du conte, la drôlerie et la cruauté propres à l’univers des frères Grimm. « Il fallait du sérieux, de la comédie, du mystère, de la tendresse et de la méchanceté, de la séduction perverse et de l’amour le plus pur. » L’histoire pour enfants revêt une dimension spirituelle : « c’est plus qu’une simple histoire d’amour, c’est l’histoire d’une âme atteignant la joie suprême après les afflictions de ce monde terrestre ». Entre humour et sérieux, la pièce est finalement surtout initiatique.
Les Concerts du dimanche présentent l'Orchestre de la Suisse Romande et Nadège Rochat
Jonathan Nott, direction
Nadège Rochat, violoncelle
Marie Jaëll, Concerto pour violoncelle
Igor Stravinsky, Petrushka
Magnifique redécouverte que celle de Marie Jaëll (1846-1925). Pianiste, elle triomphe en Europe avant même d’intégrer le Conservatoire de Paris, d’y obtenir le premier prix quatre mois plus tard, et de continuer ses tournées. Entre 1870 et 1895, portée par une « frénésie », une « passion qui renverse tous les obstacles », elle compose une soixantaine d’œuvres instrumentales et vocales. Son merveilleux concerto pour violoncelle est l’un des sommets de son œuvre. Les textures colorées de l’orchestre, lumineuses, forment l’aube de la musique française du siècle qui va suivre. Quand Petrushka, deuxième ballet de Stravinsky, est créé à Paris en 1911, Marie Jaëll ne compose plus, elle conduit des recherches novatrices qui éclairent les relations entre le toucher du piano et la psychologie.